UNE ANNÉE AVEC LA TERRE - UNE HISTOIRE DE TIM LE JARDINIER - SAMUEL LEWIS
« En fait nous n’avons besoin de rien, tout ce dont nous avons besoin nous est offert par la terre. Et si nous la cultivons comme il faut, alors nous pourrons vivre dans un bel environnement, une belle maison, un beau jardin, avec de la bonne nourriture »
Retrouvez ici 4 ouvrages poétiques et instructifs, dessinés par Samuel Lewis, les histoires de Tim le Jardinier. Ces ouvrages, entièrement dessinés à la main, avec une grande économie de mots, sont entièrement auto édités et imprimés en Bretagne. En fait, ils retracent la vie de Samuel, son travail au quotidien pour vivre en totale autonomie, car il n’a besoin de rien, tout lui est offert par la terre. Son objectif n’est pas de vivre reclus, en marge de la société. Son objectif est de vivre libre, en parfaite harmonie, et de pouvoir partager son savoir et ses expériences :
UNE ANNÉE AVEC LA TERRE : Le premier livre de Samuel, écrit pendant le confinement. Retrace au fil des mois la vie et les travaux dans son jardin et sa maison.
REDONNER VIE A LA TERRE : Ce livre retrace toute la mise en place et l’installation pour faire de sa terre une terre vivante. A partir d'un champ désert et une ruine, comment créer un vrai lieu de vie : la reconstruction des haies et talus, construire une maison, l'installation d'un jardin potager (avec ses échecs et réussites).
LA TERRE REVIT : Le résultat d’une terre redevenue vivante, avec des thèmes abordés comme les arbres fruitiers, la culture des céréales, comment construire un four et faire son pain, le blé noir, les haricots et les pommes de terre, comment construire une cabane, le chaume..
LE POTAGER : Un ouvrage plus spécifique sur la création d’un potager, la culture des légumes, le rôle des talus, les amendements naturels, les concurrents, les outils ..
« BIENVENU DANS MON MICRO-BOCAGE. À MA TERRE, ET À TOUS CEUX QUI L’ONT TRAVAILLÉE AVANT MOI »
La famille Lewis s’est installée en France il y a plus de 30 ans. Les parents choisissent ce lieu en Bretagne, non pas pour la maison, qui est en ruine, mais pour la qualité de la terre.
Les enfants ne vont pas à l’école, ils apprennent le matin, l’après-midi ils jouent ou aident au jardin. C’est dans cette liberté, connectée à la nature, que s’est construit Samuel.
Samuel est riche, et libre. Il a besoin de tout ce qu’il faut pour vivre. Il ne travaille sa terre qu’avec des outils manuels, en redécouvrant le savoir et les techniques des anciens. En plus de la terre qui lui fournit toute sa nourriture, il fait son pain, construit son mobilier, tresse ses paniers, sculpte sa vaisselle en bois, sa soeur file le lin et la laine, tisse et tricote ..
Les 3 ha de terrain ont été divisés en 35 petits champs, tous séparés par des talus, pour recréer un micro-bocage, dans lesquels il cultive des légumes, des fruitiers et des céréales : « Quand les parcelles sont trop grandes, c’est décourageant… Car on fait tout à la main, à la houe (beaucoup), à la binette, à la faux et au fléau »
« Je ne dessine pas pour le plaisir, je dessine pour passer un message »
Dans ses livres, il veut parler aux gens. Il partage avec beaucoup de poésie ses techniques, son histoire, son quotidien, ses découvertes. Avec Tim, son personnage (en vrai Tim, c’est Samuel) il retrace toutes les taches et les événements qui se produisent sur sa terre, au fil des saisons, ses réussites et ses déboires.
Samuel est le rêveur d’un monde qu’il a construit, il voit toutes les limites de la société moderne et s’en préserve pour pouvoir rester libre et autonome, tout ça il veut le partager. Il aime les humains, il aime communiquer, il publie ses dessins sur insta, écrit une newsletter tous les mois, propose des formations gratuites, organise des portes ouvertes, des vide-greniers, fait des concerts, etc ..
« Idéalement, j’aimerai que cet endroit devienne un lieu de vie. Pour le moment, il n’y a pas beaucoup d’humains .. mais il y a beaucoup d’insectes! » - « La vie appelle la vie, pour faire revenir les humains, il faut commencer à faire revivre les autres espèces, ça va ensemble. J’y travaille tous les jours »
Samuel ne vend rien de ce qu’il produit. Il vit en autonomie grâce à sa terre, ses uniques revenus proviennent de la vente des livres et du mensuel qu'il rédige avec son père et sa soeur Bethan, le "Central Britanny Journal" destiné à la communauté britannique de sa région et tiré à 2.500 exemplaires. Il refuse les aides sociales.
« Si tu as aimé ce petit livre, j’te dis de venir voir mon micro-bocage. C’est tellement plus beau que les dessins ! »