- Disposer une première couche de terre pour lester le sac et démarrer le compost
- Remplir le sac “en lasagne”, c’est-à-dire en ajoutant des couches successives de matière humide azotée et de matière sèche carbonée (cf liste plus bas), préférablement coupées en morceaux.
- Secouer le sac pour mélanger et aérer les matières organiques. Afin que le mélange soit plus facile à homogénéiser, il est préférable de créer de fines couches de matières humides et carbonées.
- Après chaque utilisation, bien refermer l’ouverture au moyen des sangles.
- Le compost se formera par le bas. Retourner le sac pour vérifier sa progression, le brasser, et une fois mature, utiliser le compost pour amender la terre de vos pots ou de votre jardin.
Où placer mon sac composteur ?
Conçu pour la ville, notre sac composteur s’utilise en extérieur : dans votre jardin, sur votre terrasse, comme sur le plus petit des balcons. Préférez un endroit à l’abri des courants d’air et du soleil, surtout en été, afin qu’il préserve son humidité et ne s’assèche pas. Le compost se formera par le bas et dégagera un précieux liquide de fermentation que vous pouvez récolter en plaçant une coupelle sous le sac composteur.
Quelles sont les règles d’or de compostage ?
- Respecter le ratio 2/3 de matière humide riche en azote et 1/3 de matière sèche riche en carbone.
– Matière humide : fruits et légumes crus, feuilles de thé, marc de café, fleurs fanées, coquilles d’œuf…Pour faciliter le processus et limiter les mauvaises odeurs, nous vous conseillons d’éviter les aliments cuisinés, la viande, le poisson ou encore les laitages.
– Matière sèche : feuilles mortes, écorce, brindilles, copeaux de bois, boites d’œufs, carton et sachets papier vierge - Mélanger et brasser régulièrement votre compost de manière à créer un milieu homogène et riche en oxygène. Sans air, les micro-organismes ne peuvent pas survivre et d’autres bactéries (dites anaérobie) prennent le relais : les déchets fermentent et une odeur désagréable apparait.
- Contrôler l’humidité. On estime que le bon taux d’humidité est autour de 50%. Au toucher la matière organique doit être humide mais pas trempée, ni sèche.
Comment collecter et conserver mes déchets organiques avant de les mettre au compost ?
Afin de limiter vos allers-retours entre la cuisine et l’endroit où vous avez mis votre sac composteur, choisissez un contenant avec un couvercle qui vous permette de collecter vos déchets humides. Vous pouvez conserver le contenant au frigo le temps qu’il se remplisse, afin de garder la matière au frais et qu’elle ne génère pas de nuisances olfactives.
Est-ce normal qu’il y ait des moucherons lorsque j’ouvre le sac pour y déposer de la matière ?
Oui c’est tout à fait normal car tous les ingrédients sont réunis pour attirer ces excellents décomposeurs : des épluchures, du sucre et de l’humidité ! Pour limiter leur présence, recouvrez toujours vos apports humides d’une couche de matière carbonée avant de refermer le sac. Vous pouvez également limiter un temps vous apports en biodéchets sucrés.
Faut-il humidifier son compost ?
En principe, si le ratio 2/3 de matière humide et 1/3 de matière sèche est bien respecté, le taux d’humidité devrait naturellement être bon, sans apport en eau. En revanche si vous constatez que votre compost manque d’humidité, réduisez en priorité l’apport en matière sèche et / ou placez le sac composteur à l’abri du vent et du soleil. Généralement, la présence de fourmis est un bon indicateur d’un compost trop sec. Pour ajouter de l’humidité à un compost trop sec, humidifiez légèrement vos apports en matière sèche ou verser un peu d’eau directement dans le sac composteur.
Puis-je ajouter des lombrics dans le sac composteur BACSAC® ?
Vous pouvez tout à fait ajouter quelques vers lombrics dans votre sac composteur. Leur action sera complémentaire à celle des micro-organismes et permettra d’accélérer le processus de décomposition, tout en aérant le compost. Attention : tous les vers de terre au jardin ne sont pas adaptés au lombricompostage. Seuls quelques espèces – comme les vers de fumiers, les vers zébrés ou les vers rouge, vivent en surface et s’occupent de la décomposition de la matière organique.
Au bout de combien de temps le compost commence-t-il à se former et comment savoir s’il est mûr ?
Si toutes les conditions sont bien réunies (respect du ratio matière sèche et humide, mélange des apports organiques pour aérer et homogénéiser la matière, bon taux d’humidité…), comptez environ 3 mois pour que le compost commence à se former au fond du sac. Sa texture doit être noire, meuble et humide avec une agréable odeur de sous-bois. Nous vous conseillons de toujours laisser une fine couche de compost au fond du sac et ce afin de conserver l’activité bactériologique.
Comment utiliser mon compost maison ?
Le compost est un amendement organique essentiel pour régénérer la structure et la vie des sols, que ce soit en pleine terre ou lorsqu’on cultive dans des contenants. Il se différencie de la terre ou du terreau qui sont des supports de culture, ou encore de l’engrais qui stimule directement la croissance de la plante.
- Pour nourrir les sols de vos pots, jardinières et bacs potagers : incorporez le compost par griffage ou binage dans les 5-10 premiers centimètres du sol
- Pour planter ou rempoter : ne plantez pas directement vos semis ou plantes dans du compost pur. Mélangez 1/3 de compost pour 2/3 de terre avant de mettre en terre.
Quelles sont les meilleures saisons pour amender la terre de compost ?
- Au printemps, pendant la période de croissance de la plante.
- À l’automne, en couche de paillage pour nourrir et protéger vos sols à l’approche de l’hiver. La floraison est passée et tous les efforts de la plante vont se porter sur le renforcement de son système racinaire.
Je n’arrive pas à obtenir du compost !
Produire son compost maison est à l’image de toutes les expériences au jardin, il faut expérimenter, observer, travailler avec les saisons et parfois rater ! Soyez patients, à force de pratique et d’observation, vous obtiendrez ce fameux or noir.